Le secteur de la santé représente 7% du PIB en France

Selon une étude publiée par Asterés, le secteur de la santé se classe en 3ème position dans l’économie française. Les acteurs publics et privés, traditionnellement exclus, ont été compris dans les comptabilisations. Ces acteurs se positionnent essentiellement sur des soins préventifs au profit du curatif, mais également sur des secteurs spécialisés (par exemple Paymed qui vous propose son expertise dans la gestion du tiers payant pour les professionnels de santé libéraux) et sans surprise dans le numérique.

Le but de l’étude est d’avoir pour la première fois une vue globale du secteur de la santé. Lorsque l’on y intègre tous les prestataires directs, publics ou privés, y compris les financeurs du système de soins, l’administration de régulation, la formation ou encore les professions non réglementées (psychothérapeutes, ostéopathes…) et les fournisseurs spécifiques (les fournisseurs des hôpitaux, écoles et toutes les activités indirectes ont été exclus), on s’aperçoit que le santé n’est pas seulement un coût pour l’économie mais un vecteur de croissance.

En effet secteur de la santé pèserait alors, 170 milliards d’euros, soit 7 % du PIB, les soins représentent 116 milliards (curatif) tandis que les acteurs spécialisés, dont ceux du numérique, un milliard seulement.


Comment s’articule le secteur de la santé publique ?

Asterés n’ayant pas raisonné en chiffre d’affaires mais en « contribution à l’économie » de chaque acteur une fois défalquées ses consommations intermédiaires, nous apprenons que la santé représente 9 % des emplois, avec 2,5 millions d’équivalents temps plein, soit davantage que le BTP (environ 1,8 million d’emplois).

Quatre segments semblent émerger du secteur de la santé :

  • Les soins représentent environ 70% de la valeur créée et concentre 65% des emplois de la filière.
  • Le deuxième segment est celui des fabricants de médicaments et d’appareils ou « dispositifs » médicaux (recherche médicale privée incluse). Il génère 368.000 emplois, et 41 milliards de contribution économique.
  • Le troisième segment regroupe le financement (assurance et complémentaires), la régulation et la formation (277.000 emplois et 12 milliards de contribution économique). 
  • Enfin le quatrième segment regroupe les divers prestataires spécialisés : financeurs (fonds d’investissement spécialisés et incubateurs), les acteurs numériques – Doctolib et tous les services de téléconsultation, outils de prévention, applicatifs comme CovidTracker, etc. – mais aussi des architectes, des consultants, des services (collecte de déchets médicaux, vêtements innovants, restauration et nettoyage hospitalier…). Elle emploierait 27.000 personnes, qui affichent une contribution économique d’un milliard d’euros.   

NB : l’étude est une photographie avant 2019, soit avant la crise sanitaire, cette dernière catégorie va donc tendre à prendre plus d’importance dans les années à venir.


La prévention, nouveau levier de croissance ?

La population est de plus en plus vieillissante et le système de soins étant saturé, cela implique un changement de paradigme pour les prochaines années. En effet, en privilégiant la prévention (notamment concernant les maladies chroniques qui seront sans doute prédominantes dans le paysage de soins) nous pourrons désengorger les services de soins et proposer une meilleure prise en charge des patients.

De plus, tous les outils numériques et l’e-santé vont permettre une action plus précoce, ainsi que les services d’amélioration du suivi du patient avant et après l’hôpital (équipements d’adaptation du logement, etc.).


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Source : Les Echos

Paymed

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